lundi 1 décembre 2008

Montreal Tabernac !

Qui dit Thanksgiving break dit fête familiale, turkey (dinde), smashed potatoes, bonheur, joie et partage.
Mais qui dit International student dit pas de famille Américaine avec qui partager un dîner festif et copieux.
> Résultat de l'équation: il faut trouver autre chose à faire, afin de ne pas mourir de solitude et de désespoir.

Carole, Estelle, Alfonso et moi-même

avons donc fait le choix de passer le week-end à Montréal car:
- ce n'est pas très loin (7h de bus)
- c'est tendance
- on peut espérer qu'il ne fasse pas encore trop froid
- la population est francophone



Départ mardi soir, nuit passée dans le bus. Gens envieux à la vue de mon oreiller. Moi satisfaite de mon côté pratique et futé. Courte nuit. Arrivée au petit matin. Dépôt des bagages à l'auberge de jeunesse. Petit déjeuner copieux. (je passe en accéléré sur les moments faiblement dignes d'intérêt).

En quatre jours, nous avons eu le temps de voir les "immanquables", de profiter un peu de l'atmosphère de la ville, de nous reposer un peu, parfois, de faire les magasins et de sortir le soir. Efficacité maximale et beau bilan malgré notre organisation parfois douteuse, nos réveils difficiles et la faible préparation du périple.

Listing désorganisé de nos découvertes culturelles, sociales, gastronomiques et historiques:

- visite du Musée des Beaux-arts et de la très belle exposition sur Andy Warhol : cette exposition très bien faite, documentée et multimedia nous plonge au cœur de la vie de cette artiste complet et totalement révolutionnaire. En mettant l'accent sur la relation de l'homme à la musique, depuis ses études de beaux-arts, à travers sa vie passionnée, débauchée au côté des plus grandes figues artistiques et musicales et des membres de la jet-set de l'époque jusqu'à sa mort en 1987. Si convaincant qu'en sortant, on a envie de dire Andy, marry me.

- ballade à travers l'université de Mac Gill, un campus urbain assez sympathique, mais auquel Tufts n'a rien à envier

- dégustation de Poutine, spécialité locale surgrasse à base de frites, de sauce et de fromage, le genre de truc qui te fait culpabiliser pendant une semaine

-re-dégustation chez Juliette et Chocolat, le restaurant/salon de thé spécialisé dans le chocolat avec un carte à faire tomber par terre, à coups de profiteroles, fondues au chocolat et autres rochers prâlinés



- visite de la Biosphère, reconstitution de trois éco-systèmes américains, animaux compris. Rencontre avec des pingouins qui s'adonnent à des jeux dangereux (l'un d'entre eux a failli y rester lorsque la claque que lui a mis son copain l'a fait tomber du haut d'une falaise), des castors, des homards géants, des tortues amies avec des crocodiles...

-difficile adaptation au "français" façon québécoise: il nous a bien fallu deux jours pour arrêter de rire quand il parlaient

- aperçu du stade olympique pour pouvoir dire à Doudou que oui, j'ai vu le stade


-petit tour sur l'île Sainte Hélène, pensée émue pour notre pauvre Napoléon exilé

-repos devant la télévision de l'auberge. Car l'avantage, aux Etats-Unis, c'est que même en regardant des stupidités, on arrive à se convaincre que c'est seulement dans le but d'améliorer notre anglais.

-tournée des bars organisée par l'auberge de jeunesse avec des jeunes de toutes nationalités, puis sortie en "boite" express - moyenne d'âge sur le dance-floor: 40 ans -



- visite du vieux Montréal, ballade sur le port, dans le quartier des galeries d'art, détour par les boutiques de souvenir pour qu'Estelle achète un caribou en porcelaine qu'elle cassera 1 heure plus tard


-shopping, shopping et shopping sur la rue Sainte-Catherine pour espérer trouver enfin un manteau. Succès relatif: manteau trouvée, mais je ne suis pas convaincue qu'il soit véritablement adapté à la rigueur de l'hiver bostonien

- Ballade sur le Mont-Royal, colline enneigée qui surplombe la ville. Véritablement ressourçant, façon Central Park en mode sportif (ça monte) et hivernal. Bataille de boules de neiges. Chocolat chaud



-Re-sortie nocturne pour l'anniversaire d'un Irlandais de l'auberge. Boîte pas plus excitante que la première mais bonne ambiance. Drame: vol de mon appareil photo

Bilan: Très bon séjour MAIS pas un livre ouvert alors que les examens de fin de semestre approchent dangereusement et plus d'appareil photo...
Merci à Carole pour ses photos que je lui ai subtilisées sans lui demander

2 commentaires:

Anonyme a dit…

De rien, de rien, très beau compte-rendu! Je note néanmoins l'absence de l'AMAZING parade de Noël, des artistes récupérateurs et du "vieux" port... mouais en fait t'as eu raison de passer tout cela sous silence...

Chloé a dit…

Merci pour ce récit, qui donne bien envie d'aller y faire un tour !
En attendant, je meurs d'envie de savoir si tu as appris des expressions canadiennes ??!!